
L'histoire de PUMA, à l'origine de la marque au félin

Avec Nike, adidas et Reebok, Puma fait partie des équipementiers sportifs historiques qui rayonnent sur un marché des sneakers toujours aussi attractif. Née il y a plus de 60 ans en Allemagne, la marque au félin jouit comme ses concurrents d’une grande expérience dans le monde du sport sur laquelle elle s’appuie désormais pour concevoir des baskets destinées au grand public. Pour un usage de tous les jours, les sneakers imaginées par Puma sont devenues des références qui possèdent une histoire riche.
Dans cette nouvelle partie de notre guide d’achat dédié aux marques et à leurs best-sellers, Chausport vous propose de vivre ou revivre cette histoire. A travers les grandes dates de Puma et les innovations majeures qui lui ont permis de se faire un nom, vous pourrez en apprendre davantage sur les chaussures de la marque que nous vous proposons sur la boutique ainsi que dans nos quelques 70 magasins situés partout en France.
L’ascension de Puma dans le football

Les débuts de Puma sont étroitement liés à ceux d’adidas dans la mesure où les fondateurs des deux marques ont d’abord collaboré dans le cadre d’une entreprise familiale.
Appelée « Gebrüder Dassler Schuhfabrik », ou fabrique de chaussures des frères Dassler, celle-ci cessa prématurément son activité en 1948 suite à un différend survenu pendant la Seconde Guerre mondiale entre les épouses respectives des deux frères. Rudolf Dassler décida alors de poursuivre l’aventure indépendamment de son frère. Il créera pour cela Puma le 1er octobre de la même année et lancera dans la foulée son tout premier modèle de chaussures à crampons : l’ATOM.
De Pelé à Maradona, Puma a équipé les légendes du ballon rond
Alors qu’Adolf fondera de son côté adidas un an plus tard, Rudolf connaîtra rapidement le succès avec sa fameuse ATOM. En 1950, elle sera portée par plusieurs joueurs de l’Allemagne de l’ouest contre la Suisse, dont Herbert Burdenski, qui marqua le premier but de l’histoire de la sélection. Dans les années qui suivront, l’ATOM connaîtra deux évolutions successives. En 1952, Puma sortira effectivement la SUPER ATOM, en collaboration avec Sepp Herberger, puis la BRASIL en 1953. C’est avec cette version de la chaussure que les joueurs du club d’Hanovre remporteront le championnat d’Allemagne en 1954, une performance qui donnera naissance au slogan « So war es in Hamburg ».
Puma confortera son leadership dans le football en 1958. Cette année-là, le Brésil remportera la Coupe du Monde en Suède avec la fameuse paire du même nom. La victoire finale de la Seleção contribuera à populariser l’équipementier qui ne se fera pas prier pour associer son image à la performance de l’équipe brésilienne. Une performance qu’elle réitérera d’ailleurs lors de l’édition suivante, bien emmenée par un jeune joueur dénommé Pelé qui entrera à jamais dans l’histoire.

Ce même Pelé signera avec Puma un contrat de sponsoring pour promouvoir en 1970 la nouvelle chaussure de référence de la marque pendant la Coupe du Monde. Baptisée KING, celle-ci fut portée 4 ans auparavant par une autre légende du football : Eusebio. Avec la KING à ses pieds, Eusebio finira meilleur buteur de la compétition, sans pour autant permettre à son équipe de soulever le trophée. De son côté, Pelé offrira au Brésil son 3e titre mondial. En 1974, Puma rayonnera à nouveau grâce à une autre légende du nom de Yoan Cruyff. Toujours avec la KING, Cruyff sera élu meilleur joueur du tournoi puis footballeur mondial de l’année. Enfin, en 1982, ce sera au tour de Maradona de briller avec des crampons fabriqués par l’équipementier allemand. Conçue par le fils de Rudolf Dassler, la TORERO remplacera temporairement la KING.
L’influence de l’athlétisme et du basket sur les sneakers Puma
Si une grande page de l'histoire de PUMA s'est écrite dans le football, les sneakers que l’on connaît tous aujourd’hui sont davantage inspirées des univers de l’athlétisme et du basketball.
Dès 1954, la marque allemande rayonnera sur les pistes de course, tout d’abord par l’intermédiaire de Heinz Fütterer qui battra le record du monde sur 100 mètres à Yokohama, au Japon. Ce même Fütterer contribuera 4 ans plus tard au record mondial sur 4x100 mètres relai avant qu’Armin Hary ne lui vole la vedette en 1960 en Italie. L’athlète allemand y remportera la médaille d’or sur son épreuve de prédilection lors des Jeux Olympiques de Rome. Cette année-là reste importante dans l’histoire de Puma car c’est en 1960 qu’elle est devenue le premier équipementier sportif à utiliser la technique avancée de vulcanisation ; une technique qui consiste à fabriquer des chaussures sur lesquelles la semelle et la tige sont liées via l’application d’un procédé chimique complexe.
Les athlètes équipés de chaussures Puma enchaineront alors les exploits. Aux JO de Tokyo en 1964, le belge Gaston Roelants, le britannique Mary Rand et l’éthiopien Abebe Bikila remporteront la médaille d’or dans leurs disciplines respectives.
Au cours des Jeux Olympiques de Mexico en 1968, la popularité de Puma franchira un nouveau cap. Tommie C. Smith et John Carlos, coureurs américain d’origine africaine, utiliseront la Suede pour protester contre la ségrégation aux Etats-Unis. En montant sur le podium, le vainqueur et le troisième du 200 mètres poseront la célèbre chaussure à leurs pieds et lèveront leur point ganté vers le ciel pour défendre les droits civiques des afro-américains. La Puma Suede, dont le logo évoquait celui du mouvement contestataire Black Panther, restera étroitement associée à ce signe de protestation. Elle connaîtra dès lors une émancipation rapide en dehors des pistes d’athlétisme, tout d’abord auprès des amateurs de breakdance, puis grâce au basketteur Walt Frazier qui se vit dessiner une paire customisée de la Suede dans le cadre d’un partenariat signé avec l’entreprise allemande en 1973. De ce partenariat naîtra la Puma Clyde.
>> Découvrez l'histoire détaillée de la Puma SUEDE

Classique parmi les classiques, la Puma Suede a tout de suite séduit grâce à sa forme atypique et l’originalité de sa tige composée comme son nom l’indique de suède. Ces caractéristiques intemporelles ont permis au modèle lancé en 1968 de traverser les âges pour continuer de séduire les nostalgiques et conquérir la nouvelle génération. Proposée sur la boutique dans de nombreuses déclinaisons, dont une nouvelle version Platform pour femme, elle conviendra aussi bien aux parents qu’aux plus jeunes.
1968, c'est également l'année au cours de laquelle l'Italie va remporter chez elle le championnat d'Europe de football. Au terme d'une rencontre disputée en deux temps (le premier match s'étant soldé sur un score nul de 1-1), la Squadra Azzura finira par s'imposer 2 buts à 0 face à la Yougoslavie. Un titre qui marquera les esprits au point que Puma décidera de rendre hommage à la sélection italienne dans la foulée en lançant la Puma Roma. Conçue pour l'entrainement, cette chaussure de running a récemment fait son retour chez Chausport. Dans le plus pur esprit rétro-running, la Puma Roma vous garantira un look soigné avec son empeigne en cuir suédé et un très grand confort assuré autant par sa languette rembourrée que sa semelle en EVA.
Après avoir pénétré le marché du tennis en 1977, Puma adoptera la forme actuelle de son logo. Nous sommes alors en 1979. Pendant 10 ans, l’équipementier poursuivra son développement dans le football, l’athlétisme et donc le tennis. Il faudra attendre 1991 pour voir arriver une nouvelle technologie qui lui permettra de percer un peu plus sur le segment des baskets. Baptisée Trinomic, celle-ci a initialement été conçue pour le running afin d’améliorer le confort et l’amorti procuré lors de chaque foulée. Elle a depuis été perfectionnée et intégrée dans les modèles de plusieurs gammes de sneakers dont une appelée simplement Trinomic que vous pouvez retrouver sur Chausport.
Concilier la mode actuelle aux technologies du futur
Du fait de l'omniprésence dans la rue d'une basket telle que la Suede, on en oublierait presque que Puma reste un équipementier sportif dans l'ADN duquel figure un insatiable besoin d'innover, autant sur le plan technologique que celui du style. La Puma Ignite est là pour nous le rappeler. Cette chaussure de course lancée en 2015 puise sa force dans sa semelle intermédiaire baptisée Ignite FOAM pour offrir davantage de dynamisme aux athlètes. En mousse PU (polyuréthane), cette semelle est la garantie d'un excellent amorti et d'une répartition de l'énergie efficace décuplée par la présence d'encoches de flexion à l'avant du pied. Elle a été portée à plusieurs reprises par le jamaïcain Usain Bolt qui en est longtemps resté l'ambassadeur.

Depuis, la « nouvelle » silhouette de la marque allemande a parcouru beaucoup de chemin. Tout comme la Suede, elle s’est offert un relooking et quelques ajustements techniques afin de pouvoir s’adapter aux dernières tendances de la mode. Désormais taillée pour la ville, la Puma Ignite vient s’ériger en concurrente sérieuse des sneakers de style running les plus populaires. Disponible sur Chausport dans ses versions Limitless et Evoknit, elle ne vous laissera sûrement pas indifférent.
2016, création de la collection PUMA Heart
Non contente de ses excellents résultats, PUMA mettra un point d'honneur en 2016 à apporter un coup de jeune à son offre. Elle revisitera pour cela ses classiques dans une collection composée de modèles exclusivement féminins. Baptisée Heart, cette collection a immédiatement fait l'unanimité et continue de séduire, non seulement les ados, mais aussi et surtout la plupart des amoureuses de streetwear. La marque de fabrique des baskets PUMA Heart est son système de laçage inédit. Beaucoup plus épais, au point de nécessiter des oeillets plus larges et logiquement moins nombreux, ces lacets sont proposés dans plusieurs couleurs et matières, dont le satin. Pour accentuer la dimension féminine de ses nouvelles sneakers, PUMA optera aussi parfois pour une finition vernie.

Une collaboration réussie avec Rihanna
Depuis plusieurs dizaines d’années, les équipementiers officiant sur le segment du sportswear misent beaucoup sur les stars pour promouvoir leurs produits. Puma ne déroge pas à la règle avec Rihanna. Dans le cadre d’un contrat signé en 2014 avec la chanteuse native de la Barbade, la marque au félin s’est offert ses services à la fois pour exploiter sa notoriété et sa créativité. L’interprète des tubes à succès « Work » et « Stay » ne se contente effectivement pas d’apposer son image sur de nouvelles sneakers et vêtements. Elle les crée de toutes pièces. Présentée en 2015 lors de la Fashion Week de New-York, sa première collection a prouvé qu’elle était dotée d’un réel talent de styliste. Ses Creepers sont désormais des références que toutes les filles s’arrachent, à tel point que Puma s’en est inspiré pour décliner ses célèbres Suede dans une version Platform à la semelle similaire.